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Balades nippones et d'ailleurs

27 janvier 2009

Impressions de Budapest : les Bains Szechenyi

Inutile de dire au vu des photos que les Bains Szechenyi valent à eux seuls le détour dans la capitale hongroise, particulièrement en plein hiver après 16H, moment où les brumes de chaleur de l'eau, le froid et l'obscurité rendent l'expérience complètement surnaturelle...

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D'abord l'arrivée au Bains est digne de l'entrée dans un palais : architecture mauresque, débauche de carrelages, de bâtiments à colonnes... Puis arrivée dans les vestiaires, de longs couloirs avec des cabines privatives "comme avant". Nous étions arrivés avec simplement notre maillot de bain, pensant ressortir en peignoirs et chaussons, mais pas du tout, la version luxe sera pour une autre fois, on nous tend simplement à la sortie de la cabine une serviette mouchoir de poche et en avant à travers les couloirs et les escaliers pieds nus sur le carrelage. Le plus drôle reste à venir : à la sortie, il faut traverser en extérieur escaliers et terrasse sur 15/20 mètres avant d'atteindre la première piscine chaude... Petite précision, il fait -1°. On hurle évidemment tous (et pendant les 2 heures que j'y suis resté, je n'ai entendu personne d'autre hurler, les hongrois sont plus qu'habitués au froid!) et on rentre avec délices dans le premier bain, le plus chaud, celui à 38° :

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Et là, on marche au milieu de la brume, bien au chaud, en croisant des joueurs d'échec sur le bord... Jusqu'à ce qu'on passe sous des jets d'eau chaude, qui font un bien fou à réchauffer la tête.. et qu'on s'aperçoive (trop tard) qu'avec les cheveux mouillés par -1°, c'est la crève assurée. Donc direction illico vers le bâtiment du fond (et ses escaliers verglassés d'abord!) pour découvrir les 13 piscines couvertes à l'intérieur, de la plus petite taille à la plus grande, toutes à des températures différentes, dans lesquel les hongrois pataugent en discutant tranquillement... Pas très exaltant... Saunas et hammams ne me tentant pas non plus, je retourne dehors, cette fois dans un autre bassin rond dont la particularité est d'avoir un courant circulaire (marrant mais déjà vu à Aquaboulevard!). Il est 17h, la nuit est tombée et la sensation est encore plus irréelle :

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13 septembre 2008

Impressions de San Francisco : conclusion!

C'est clair, San Francisco nous a emballés. Par sa diversité, son atmosphère, son histoire, son ouverture sur le monde, sa simplicité, son équilibre entre passé et modernité, bref, tout ce que souvent ne sont pas les Etats-Unis... Et pourtant, la ville est nourrie de la culture du pays, même si nous y trouvons quelques ressemblances avec les villes européennes. Nous avons découvert un endroit qui restera gravé dans nos mémoires, et où je pense il fera bon retourner un jour...

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13 septembre 2008

Impressions de San Francisco (10) : Le Golden Bridge à vélo...

Pour finir ce voyage au berceau de la Beat Generation, nous avons passé une journée physique et touristique à vélo entre Fisherman's Wharf et la ville de Sausalito de l'autre côté de la baie (14 km). Le but était surtout de traverser le Golden Gate en profitant pleinement de la vue. Et effectivement, on a bien profité, mais... du brouillard. Pas un seul jour on n'aura vu le pont émerger du "fog", et ce jour là moins qu'un autre, même si les rives sont restées ensoleillés, le pont lui sera resté résolument dans les nuages. D'où une atmosphère un peu irréelle entre les voitures d'un côté et le précipice sans fond de l'autre...

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Et en arrivant sur l'autre rive, le grand soleil et la chaleur...

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Et direction donc la petite ville de Sausalito que nos amis Mumu et Xavier nous avaient tous deux chaudement recommandée

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...surtout pour son village de "house-boats", ces maisons de toutes les couleurs construites à quelques kilomètres par une colonie d'artistes au lendemain de la seconde guerre mondiale sur des bateaux :

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11 septembre 2008

impressions de San Francisco (9) : Chinatown

Le Chinatown historique de San Francisco est l'un des quartiers les plus denses et les plus peuplés des Etats-Unis, puisque plus de 30 000 personnes y vivent dans à peine 24 pâtés de maison, sans compter tous les américains d'origine chinoise qui ont investi d'autres quartiers de la ville.

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Au détour de Waverly Place (la rue des balcons peints), nous avons découvert le plus vieux temple des Etats-Unis (1852), le temple Tin How, qui se trouve, comme tous les temples de Chinatown, au dernier étage d'un immeuble d'habitation.

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Après avoir gravi plusieurs étages par un escalier plus que banal, on accède par une petite porte à une grande pièce dont le plafond est recouvert de lanternes, d'où pendent des papiers rouges calligraphiés (en fait le nom des familles membres du temple). Tout le temple est rempli de statues et d'odeurs d'encens, et tout au fond se trouve Tin how, la déesse du ciel et de la mer, qui veille sur les voyageurs, les écrivains, les acteurs et les prostituées... Tout autour, les sculptures de l'autel principal décrivent la vie de Confucius.
Nous étions seuls dans le temple, surveillés d'un oeil par la gardienne (les photos sont strictement interdites). Un beau moment de silence et de paix au milieu de l'agitation de la ville.
Voici une photo trouvée sur Internet qui donne un aperçu de l'aspect intérieur :

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9 septembre 2008

Impressions de San Francisco (8) : Beach Blanket Babylon!

Un hommage particulier à "Beach Blanket Babylon" le spectacle le plus frappadingue et le plus ancien des Etats-Unis, joué à San Francisco depuis 34 ans sans discontinuer au Club Fugazi en plein coeur du quartier italien de North Beach sur Green Street (rebaptisée Beach Blanket Babylon Street sur cette portion!).
Cette revue chantée et jouée, sans cesse réactualisée, met en scène une Blanche-Neige crétine mais attachante dans un tour du monde à la recherche de son prince, et qui croisera en cours de route toutes les personnalités américaines d'hier et d'aujourd'hui, dont la particularité commune est d'avoir une perruque ou un chapeau surdimensionné : Bush, Obama, Clinton et leurs familles, mais aussi Britney, Madonna, Travolta, Oprah, Elvis, Paris Hilton, Tom Cruise, les Desperate Housewives, Prince, Michael Jackson, même Amy Winehouse... tous en prennent pour leur grade et les parodies sont bien enlevées. J'avais déjà vu le spectacle par hasard lors de sa seule délocalisation à Las Vegas il y a 20 ans, et c'était encore un grand moment de pur plaisir!

Et à la fin du spectacle, l'un des personnages porte un des plus grands chapeaux jamais réalisé, qui contient rien de moins que la ville de San Francisco...

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3 septembre 2008

Impressions de San Francisco (7) : les cable-cars

C'est une impression vraiment étonnante dans une ville moderne du 21ème siècle aux Etats-Unis de se déplacer dans de vieux wagons tirés par des câbles souterrains... Et qui n'est pas en plus une attraction touristique, puisque les san franciscains l'utilisent régulièrement. Les cable-cars sont la seule façon (en dehors de la voiture) d'escalader et de dévaler sans difficulté les nombreuses rues en pente du centre-ville jusqu'au port.

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Inventé en 1873, le système a été entièrement restauré en 1984, et il reste 3 lignes sur les 8 originelles. Le système de câbles souterrain fonctionne sans discontinuer à une vitesse constante de 15km/h, c'est le conducteur qui décide d'accrocher la voiture par un système de levier et de pince au câble pour les montées, puis qui le lâche dans les descentes (avec un méga frein quand même)...

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Et à la station d'arrivée, le conducteur et son coéquipier doivent faire pivoter la voiture sur une plaque tournante en bois afin de repartir en sens inverse :

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2 septembre 2008

Impressions de San Francisco (6) : les rues de Russian Hill

Voici les images les plus classiques de la ville... Les rues de San Francisco les plus connues et les plus impressionnantes sont sur Telegraph Hill et surtout Russian Hill. Et commençons par la plus pentue d'entre toutes : Filbert Street (entre Leavenworth et Hyde)

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Pente à 32%, plus impressionnante à monter où à descendre qu'en photo... Et puis bien sûr la plus connue et la plus tortueuse du monde : Lombard Street qui décrit 8 virages en épingle à cheveux entre ces mêmes Leavenworth et Hyde (et qui est évidemment très empruntée pour ce seul plaisir) :

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Mais le grand plaisir quand on est là-haut, c'est tout simplement la vue sur les autres rues et les autres quartiers

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31 août 2008

Impressions de San Francisco (5) : au sujet des Chroniques

Évidemment, quand on a lu les 7 tomes des "Chroniques de San Francisco" d'Armistead Maupin, la première question qu'on se pose est "Mais où est donc le 28, Barbary Lane?", là où se trouve la pension de la fameuse Mme Madrigal. Désolé de décevoir les fans, mais cette rue est une pure fiction...  En cherchant un peu plus cependant, j'ai découvert que l'auteur s'était inspiré de deux endroits très particuliers; l'un sur Telegraph Hill est Napier Lane, une petite impasse noyée dans la verdure :

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Napier Lane donne sur les Filbert Steps, ces escaliers impressionnants qui serpentent de Telegraph Hill vers Lewis Plaza et qui ont la particularité d'être une rue à eux tous seuls (la prolongation de Filbert Street) avec tout un tas de maison qui les bordent. Et c'est paraît-il la plus belle adresse pour habiter à San Francisco... :`

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La seconde rue qui a inspiré Armistead Maupin est Macondray Lane, qui se trouve sur Russian Hill, la colline d'en face. Même profil, même sérénité, même impression d'être à cent lieues d'une des plus grandes villes d'Amérique...

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Et pour finir ce pèlerinage, voici la maison de l'écrivain, en plein coeur du quartier (bon ok, il a déménagé, mais quand même..., c'est là où il écrivait ses chroniques quotidiennes qui paraissaient dans le San Francisco Chronicle sous le nom "Tales of the City", directement inspirées de lui, de ses voisins et de ses amis) :

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30 août 2008

Impressions de San Francisco (4) : Haight Ashbury

Le quartier Haight Ashbury (autour de la jonction des 2 rues du même nom) a été notre QG des vacances... Un lieu qui a vu naître le mouvement hippy, Janis Joplin, Jefferson Airplane, Grateful Dead et qui cultive ce souvenir depuis plus de 30 ans. Même si les hippies sont à présent bobos ou clochards, même si ce sont à présent des magasins qui véhiculent la mémoire de ce passé révolu, l'ambiance y est unique et le temps semble s'être arrêté autour de ces maisons colorées et des fantastiques échoppes de bric à brac...

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Et puis, et puis..., on y trouve le magasin de disques le plus fantastique qui m'ait été donné de connaître : Amoeba Music. Imaginez un ancien bowling reconverti en disquaire avec des prix défiant toute concurrence, des soldes en pagaille et un rayon Folk à se damner (entre autres!). Ajoutez y des vendeurs passionnés et l'impression quand on aime la musique anglo-saxonne (et toutes les musiques d'ailleurs) d'être dans la caverne d'Ali Baba!

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30 août 2008

Impressions de San Francisco (3) : Alcatraz

On ne peut pas passer sous silence l'endroit le plus célèbre et le plus mystérieux de San Francisco. C'est un grand moment de se plonger pendant deux heures dans cette île et dans cette prison où tout a été maintenu plus ou moins en état depuis sa fermeture en 1963.

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Il faut savoir que le nombre de visiteurs est contingenté, d'où un délai d'attente de 8 jours minimum... Comme nous ne restions que 7 jours, il a fallu ruser pour se procurer les 2 fameux billets (achetés chers à un loueur de vélos!). Mais aucun regret, la visite est à la hauteur des attentes. Tout d'abord pour l'atmosphère qui se dégage du lieu extérieur, brut et austère, et heureusement sans disneylisation visible (sauf peut-être dans le magasin en fin de parcours, mais bon...). Et surtout pour la visite de la prison, sans guide mais avec casque, à faire absolument puisque le parcours est commenté par les anciens gardiens et prisonniers, et l'immersion dans l'histoire des événements de la prison totale.

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La partie la plus intéressante est la reconstitution sonore des insurrections et des tentatives d'évasion les plus célèbres (aucune n'a officiellement abouti) dans chaque endroit où elles ont véritablement eu lieu. Et on en repart avec le sentiment d'avoir vécu une vraie page de l'histoire du pays.

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22 août 2008

Impressions de San Francisco (2) : le MoMA

Le Musée d'Art Moderne de San Francisco n'avait pas été apprécié par tous lors de sa construction, puisqu'un critique l'avait comparé à "un grille-pain géant expulsant un petit pain danois au fromage"...

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Il n'en reste pas moins que l'espace intérieur est impressionnant et les expos visiblement d'une belle qualité. Outre la collection permanente qui couvre tout le siècle dernier (des surréalistes aux oeuvres plus récentes, dont une sublime toile de Rothko, jusqu'aux vidéastes actuels) et la rétrospective Frida Kahlo (que nous n'avons pas vue faute de temps), le 3ème étage était dédié à une immense rétrospective d'art contemporain chinois, qui fait écho à la belle exposition "China Gold" du Musée Maillol à Paris.

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2 mars 2008

Impressions du Costa Rica (7) : la ponte nocturne

Un des souvenirs les plus forts de notre voyage : la ponte nocturne d'une tortue verte géante...

Les 23 km de côte de Tortuguero sont en effet renommés pour être l'un des principaux sites de ponte des tortues vertes dans toutes les Caraïbes, et ce depuis des siècles. Une tortue marine revenant toujours pondre sur la plage où elle est née (même après avoir parcouru des milliers de kilomètres depuis sa naissance), on est toujours certain de voir des tortues revenir ici. Avec le développement de la population et du tourisme, les pauvres animaux se retrouvaient dans des situations difficiles, les unes s'empêtrant dans les installations de plage construites ça et là, les autres stressées et ne creusant pas assez profond, les oeufs étant ensuite soit dévorés par les oiseaux, soit récupérés et vendus comme aphrodisiaques...
Depuis qu'une conscience de préservation de l'espèce est apparue, non seulement le trafic d'oeufs est réprimandé, mais surtout les coopératives locales se chargent de surveiller et de préserver le littoral qui est à présent entièrement dédié aux tortues. Celles-ci étant très sensibles à la lumière, elles ne viennent pondre que de nuit,  et leur observation est strictement encadrée : par petits groupes uniquement, habillés de noir avec une seule lampe à infrarouge par groupe, pas d'appareils photos et le silence total.

C'est ainsi que nous nous sommes retrouvés à 22h dans le noir, à l'affût des nouvelles des garde-côte par talkie-walkie. Soudain, une tortue est signalée, mais à l'autre bout de la plage. Nous avons donc marché en file indienne dans le noir pendant 20 bonnes minutes, au début hésitants, puis nous habituant petit à petit à l'obscurité et aux bruits nocturnes. Et là, nous apercevons dans la pénombre une tortue énorme qui finissait sa ponte. Le guide nous avait expliqué qu'elles progressent le plus loin possible sur la plage pour parvenir vers les dunes, là où le sable est plus tiède et où les oeufs seront le plus à l'abri. La progression jusque là est pénible, car les tortues marines sont gigantesques, et se meuvent très difficilement sur la terre ferme. Nous l'observons délivrer ses oeufs, dont les derniers mous et ronds comme des balles de ping pong sont des "leurres" pour tromper les éventuels prédateurs. Elle ramène ensuite le sable dessus, par un mouvement lent et latéral des 2 pattes. Nous l'observons en silence, nous approchant tour à tour au dessus d'elle. Tout cela l'a terriblement épuisé, près d'une heure de travail intense, et elle doit encore trouver le courage de se traîner sur le sable pour retrouver la mer. Nous nous éloignons pour lui laisser un grand passage, et la regardons progresser et peiner; je suis certain que nous ressentons tous la même chose, une énorme envie de l'encourager de toutes nos forces. Puis enfin, quand sa tête atteint le bord des vagues, et qu'elle se laisse petit à petit porter par l'eau, voir la tortue rejoindre les flots est une émotion incomparable...

(photo d'archives)

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2 mars 2008

Impressions du Costa Rica (6) : Tortuguero

Le Parc National de Tortuguero est une bande de terre et de marécages perdus au nord-ouest du pays, trop touristique pour certains, et pourtant c'est ici que nous avons eu nos plus belles émotions face à la nature. Quand le petit canot coupait son moteur et glissait sur l'un des nombreux canaux extraordinaires qui sillonnent la forêt, la sensation de paix et d'isolement était totale. Et les occasions nombreuses de croiser toutes sortes d'animaux : des singes hurleurs ou des atèles en bandes, passant d'arbres en arbres au dessus de nous avec leurs bébés sur le dos, des caïmans l'oeil aux aguets, une loutre qui nous a suivis pendant un bon quart d'heure sous l'eau et sur les rochers (je n'ai réussi qu'à en photographier la queue!), des iguanes sur les branches au soleil...
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29 février 2008

Impressions du Costa Rica (5) : Les lianes mangeuses d'arbres

Les lianes en forêt tropicale entourent souvent 2/3 arbres ensemble et se transforment petit à petit en écorce gigantesque qui étouffe les arbres, pour laisser finalement la place à un seul arbre-liane d'un diamètre équivalent aux arbres disparus, étrange phénomène de canibalisation...

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27 février 2008

Impressions du Costa Rica (4) : le boa surprise

La preuve que même dans un lodge, on reste invité de la nature et non le contraire, dans l'arbre face à notre chambre, nous avons eu la surprise de trouver ce beau spécimen tranquillement installé. Et quand nous sommes revenus une heure plus tard, il n'y était plus... Et cela n'a pas empêché Alicia de bien dormir alors qu'elle redoutait par dessus tout ce genre de rencontre! Etre confronté à ses peurs permet parfois de les apprivoiser...
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27 février 2008

Impressions du Costa Rica (3) : le palmier qui marche

La nature est tellement dense dans la forêt tropicale que certaines espèces d'arbres (le "Walking Palm") ont trouvé le moyen de créer de nouvelles racines extérieures, qui viennent se planter plus loin que les autres et permettent ainsi à l'arbre de se déplacer petit à petit afin de trouver un emplacement où peut-être le soleil sera un peu plus présent...

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Dans le même ordre d'idée, certains arbustes développent des feuilles à trous afin de laisser pénétrer la lumière pour celles du dessous...

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27 février 2008

Impressions du Costa Rica (2) : les fourmis protectrices ou dévoreuses

Le Costa Rica et la nature sont intimement liés, dans un pays qui donne la priorité à la protection de l'environnement après des années de déforestation. Et les surprises sont nombreuses pour nous citadins ignares... Comme par exemple l'observation du travail de titan des fourmis. En forêt, certaines espèces (les "fourmis coupe-feuille") s'attaquent au feuillage d'arbres gigantesques et le "déshabillent" totalement, même s'il est très loin de la fourmilière, pour alimenter leurs cultures de champignons en sous-sol; et c'est ainsi que l'on croise des colonnes entières porteuses de feuilles sur des centaines de mètres...

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Et d'autres espèces sont au contraire les protectrices de certains arbustes : ceux-ci disposent à l'intérieur de leurs branches sans feuilles de canaux dans lesquels les fourmis se sont installées. Et si un animal extérieur vient à approcher et à toucher l'arbre (on a fait l'expérience), des centaines de fourmis sortent tout à coup prêtes à balancer leur acide formique sur l'opportun, et éventuellement assurer les apports en protéines de la colonie...

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26 février 2008

Impressions du Costa Rica (1) : le volcan Irazu

A peine débarqués de France à San José (la capitale), avec la bonne surprise de continuer le voyage dans un petit groupe de 5 seulement, nous voici directement au sommet d'un des nombreux volcans du pays : le volcan Irazu. A 3300 mètres, après avoir perdu une vingtaine de degrés, on a pu voir d'un côté la mer des Antilles, et de l'autre l'océan Pacifique, avec l'impression d'être sur une île... Ce volcan est connu principalement pour être entré en éruption en 1963 au moment ou John Kennedy était en visite au Costa Rica. Mais pour nous le choc est surtout visuel.
En effet, l'un des deux cratères abrite un lac d'une couleur vert jade, pratiquement fluo mais naturelle (due aux fortes émanations de soufre) qui est totalement hypnotisant...


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19 janvier 2008

Impressions de Tokyo (4) : le Parc Yoyogi

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Selon nos amis de Tokyo, une des attractions préférées des tokyoïstes et des touristes le dimanche après-midi était la balade au Parc Yoyogi, principalement pour assister au défilé des ados déguisés. Je m'attendais donc à une ambiance Manga colorée et délirante, à quelque chose de festif et de drôle... En fait, il s'agit plutôt de l'exhibition de quelques Ovnis plantés devant le Parc attendant patiemment de se faire prendre en photos; et en guise de mangas, il fallait plutôt chercher vers Freaks!
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Allez, disons que je suis venu un peu tard dans la journée et que les top models étaient un peu défraîchis... En revanche, après être rentrés dans le Parc, nous sommes tombés sur un groupe plus fun, des japonais bananés, gominés, bardés de cuir, qui vivent apparemment dans un monde qui s'est arrêté aux années 50 et qui dansent toute le journée le rock et le twist au son d'Elvis Presley; des bad boys qui se font aussi prendre en photo si on leur demande, puisque l'exhibition semble être l'occupation préférée ici...
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15 janvier 2008

Impressions de Tokyo (3) : les boutiques vintage

Tokyo est assurément le royaume du shopping. Chaque quartier est une ville à part entière avec ses grands magasins, ses boutiques de luxe, ses petites échoppes, ses galeries étroites sur plusieurs niveaux. Et ce qui frappe de prime abord, ce n'est pas tant la multitude de magasins, mais plutôt la foule qui s'y presse à toute heure de la journée... nous n'avons jamais vu un magasin vide, même au dernier étage d'une galerie perdue au fond d'une impasse en pleine journée, et en 2007, la crise économique paraît bien loin pour ces jeunes tokyoïtes teints en roux, en blond ou en auburn, accrocs à la consommation et aux fringues branchées. Malheureusement, bon nombre de nouveaux magasins sont des chaînes américaines, des grandes marques internationales ou des ersatz comme partout ailleurs.  Il reste cependant dans le quartier d'Harajuku des boutiques de rêve qui sont les magasins "vintage" années 60 et 70. Les japonais étaient fous de cette période il y a quelques années encore, et une foultitude de magasins rétro avaient éclos dans les années 90. La mode semble révolue, mais il reste quelques boutiques qui proposent un stock incroyable de vêtements, d'objets, de revues de cette époque, la plupart originaux, tous provenant d'Angleterre, des États-Unis ou de France. Alors évidemment, ce n'est pas très local comme découverte, mais quel bonheur de voir ce qu'on ne trouve plus ici que dans quelques brocantes : des salopettes patte d'eph, des pyjamas Superman, des sacs en paillette, des porte-monnaie Elvis Presley, des cravates Smiley, tout un tas de badges, de figurines, de gadgets, toute la mémoire de la consommation occidentale d'il y a 30 ans... le tout dans de petites boutiques fouillis sur plusieurs étages diffusant des chansons yéyé chantées en japonais... Il est pratiquement impossible de prendre des photos à l'intérieur d'un magasin (la peur d'être copiés?) sauf en se cachant dans un des rares rayons vides :

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Nous avons trouvé aussi au hasard des balades : un magasin sur deux étages entièrement dédié à Elvis Presley, une boutique de disques vinyles sur 7 étages (avec un escalier en colimaçon!), un magasin gigantesque de fringues à plumes et à paillettes...

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